Le projet consiste en une transformation lourde d’une habitation existante. Cette habitation a été totalement remodelée : la toiture a été supprimée pour créer un étage supplémentaire et porter l’ensemble de la surface à environs 400m2.
Tous les apportes au volume existant ont été réalisés en structure bois : l’étage supplémentaire est constitué de pans de bois, la toiture est constituée d’une charpente en bois, et l’ensemble du nouveau volume ainsi créé est revêtu d’un bardage en afzélia.
L’ensemble des menuiseries, tant extérieures qu’intérieures, est en afzélia et s’intègre dans la continuité du bardage . Le bardage a permis l’application d’une isolation renforcée sur la totalité des façades. Le bois est l’élément principal du projet, utilisé tant en extérieur qu’en intérieur : menuiseries intérieures, mobiliers, parquets déclinent le bois sous toute une série de formes différentes.
Les matériaux employés pour la transformation ont été sélectionnés en fonction de critères écologiques. Ainsi, l’isolation du volume est en laine minérale, plus adaptée au type de bardage sur éléments neufs et existants, et le métal est largement utilisé pour réaliser des revêtements de parois, des escaliers, des structures.
Aucun matériau d’origine synthétique n’a été introduit dans la construction. D’autre part, même si le plan existant de la maison a dicté son implantation et donc son orientation, les nouveaux éléments ont été conçus en fonction des expositions. Ainsi, à l’étage, vers le sud, un porte-à-faux de la toiture permet de créer un pare-soleil.
Sur le plan des techniques, l’habitation a été conçue de manière en diminuer la consommation énergétique, conjointement avec l’isolation renforcée de l’enveloppe, de manière à satisfaire aux critères du standard « basse énergie ». Une chaudière à condensation haut-rendement, l’installation de panneaux photovoltaïques, de panneaux solaires thermiques et la ventilation double flux avec récupération de chaleur permettent d’obtenir le bilan énergétique souhaité. D’autre part, une citerne de récupération d’eau de pluie complète les équipements destinés à diminuer la consommation des ressources naturelles.
Article dans Architrave, n°165, 2010