Le projet proposé s’est résolument orienté vers la qualité. Cette qualité est induite par les prestations requises par le CSC mais elle est aussi issue du devoir sociétal d’offrir un cadre de travail valorisant au personnel tout en rencontrant les critères environnementaux les plus performants. Nous avons placé le curseur de la qualité à un niveau qui nous semble encore compatible avec l’économie globale du projet bien que le budget de base soit dépassé. La mise à jour du CSC autorisant cette latitude budgétaire nous l’avons mise au profit du lieu et du cadre de vie.
Nous proposons de renforcer la visibilité du socle en exprimant sa transparence. L’objectif poursuivi est de créer un appel, en donnant de la profondeur, des perspectives intérieures depuis le niveau de la rue. En outre, l’enveloppe existante du bâtiment doit être abordée au niveau thermique. Dans cette optique, notre proposition est de renouveler l’ensemble de l’enveloppe thermique de l’immeuble. Une déclinaison de 3 types de façades est prévue afin de générer la nouvelle image de l’immeuble dans le paysage urbain.
Nous pensons qu’un tel investissement au cœur d’une ville doit être accompagné d’une intégration artistique qui contribue au lien social à créer entre la Ville et un occupant majeur comme Solidaris.
Afin de pouvoir concrétiser toutes ces intentions, il faut que les contraintes techniques se limitent aux seuls éléments structurels tels que colonnes et noyaux de circulations existants. Dès lors, hormis ces éléments structurants, le plan d’aménagement de l’étage type se veut le plus ouvert et donc le plus libre. Le plan du cinquième étage illustre très bien cette approche. Le principe retenu est de permettre une scission de chaque niveau en deux occupants ou deux services. Dans le cadre de l’occupation par Solidaris les installations techniques (tableau électrique…) sont centralisées afin de ne pas gréver le budget inutilement. Le noyau sanitaire est lui aussi unique, tout comme certains locaux de service (archives, local data…). Cette scission est rendue possible par l’usage des 3 escaliers disponibles sur chaque niveau. Elle est, en outre, requise par la norme de base pour éviter de créer des couloirs servant de chemin d’évacuation qui cloisonneraient trop les plateaux. À un niveau plus détaillé le cloisonnement des espaces de travail est prévu en éléments démontables, type Beddeleem, facilitant la reconfiguration des espaces selon l’évolution des besoins. L’ensemble des espaces de travail étant en outre prévu sur faux plancher de 12cm, la flexibilité de distribution des courants faibles et forts est assurée. La façade permet une modulation de cloisonnement sur un module de 135cm.